Printemps 1890 : un drame à la Petite Bavouze

Printemps 1890 : un drame à la Petite Bavouze

François-René Maurice, meunier à la Petite Bavouze, épouse Lucie Decré le 24 juillet 1876. Lucie est issue d’une vieille famille de meuniers en Mayenne. Le couple aura quatre enfants: Marie, Georges, Lucie et Madeleine.

Le 30 avril 1890, François-René décède de la tuberculose à l’âge de 46 ans.

Lucie, qui est au chevet de son mari pour le soigner, contracte également la tuberculose. Elle succombe à son tour à la maladie deux mois plus tard, à l’âge de 36 ans. C’est un terrible drame familial qui se joue à la Bavouze en ce printemps 1890. François-René et Lucie laissent en effet derrière eux quatre orphelins en bas âge : Marie, l’ainée, a 10 ans et Madeleine, la benjamine, a moins d’un an.


Leur famille va alors s’unir dans un immense élan de solidarité pour aider la fratrie à surmonter cette terrible épreuve. Le 27 juin 1890, un conseil de famille se réunit sous la présidence du juge de paix de Château-Gontier. Ce conseil désigne comme tuteur des quatre orphelins, leur oncle Constant-Michel Maurice, meunier au moulin de Gandouin à Ballée en Mayenne.




Pendant ce temps à Ménil, un oncle et deux tantes des orphelins, René, Marie et Valentine Maurice, tous trois célibataires, vont reprendre l’exploitation du moulin de la Petite Bavouze et le faire tourner pour subvenir aux besoins des quatre orphelins jusqu’à leur majorité. En 1908, les quatre enfants vendent le moulin à leur cousin, Charles Maurice, grand-père des actuels propriétaires.



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